EDITION

MATEO MAXIMOFF, carnet de route, édition Alteredit, 2006

C’est un livre à deux voix : celle de l’écrivain Matéo Maximoff décédé en 1999, à laquelle se superpose celle de Gérard Gartner qui retranscrit et commente les  » carnets de route  » de Matéo. Dans le prologue, Gérard Gartner explique sa démarche qui consiste à s’insinuer dans les pas de son ami, pour le prolonger, en assumant résolument la parole en son nom : « je compte m’adresser à toi en aparté et me propose de préciser et d’éclairer ton discours d’un commentaire constamment libre, sincère et spontané ». Ce livre lui a valu le prix Romanès 2007. Quatre ans de recherches, de compilations des correspondances de Matéo Maximoff, de documentations et des souvenirs.

Tony Gatlif et Gartner. Photo de Marina Abramovitch

LES SEPTS PLASTICIENS PRECURSEURS TSIGANES, édition Marinoel, 2011 


« (…) C’est donc d’un sujet quasiment inexploré, pratiquement ignoré et laissé-pour-compte par l’histoire de l’art et le public averti, que je me propose de vous entretenir. D’évidence, les premiers artistes plasticiens tsiganes sont victimes d’une grave négligence, qu’il est grand temps de réparer. Bien modestement, depuis bientôt cinquante années et par mes propres moyens, avec des accointances fort réduites, je m’efforce, avec beaucoup d’obstination, de combattre et de compenser l’ostracisme artistique que, par inconséquence, la représentation tsigane subit ».

NEPO célèbre inconnu, éditions Marinoel, 2011 

« Népo célèbre inconnu, placet anecdotique à propos d’un événement s’étant déroulé le 12 octobre 1948 :
« D’après la presse de l’époque, le poète et scénariste Jacques Prévert tombe du premier étage de la Maison de la Radio, la tête la première sur le trottoir. Il reste un temps indéterminé dans le coma. Pour développer ce sujet, j’ai pris comme option de tirer profit de tout ce qu’on a écrit sur ce fait divers. C’était la seule possibilité pour moi de permettre à chacun d’accéder à mon point de vue, à cette délibération différente, voire contradictoire, de celle formulée par des spécialistes bien informés. Pour m’exprimer plus clairement, j’ai conjugué tout ce que j’ai pu lire et entendre en le corrigeant à l’aide de ce que l’on a omis volontairement ou involontairement de préciser. L’explication que j’offre n’a pas la prétention de combler toute l’opacité générée par l’événement. Elle se propose uniquement d’éclaircir certains malentendus. J’aborde donc avec délicatesse certains des points litigieux du récit consacré. » (…)

Ainsi s’exprime l’auteur de ce livre à l’orée de sa minutieuse enquête au cours de laquelle il révèle un secret détenu de longue date et qui illumine une part obscure de cet événement. C’est aussi pour lui l’occasion d’étudier en détail la biographie d’un artiste oublié qui se trouve ici à la croisée des destins, singulièrement celui de Prévert et le sien : Kostia (Constantin) Nepokotchisky, dit Prince Nepo (1914-1976), artiste multiple peu soucieux de gloire, tout à la fois chorégraphe, décorateur et metteur en scène, acteur, animateur de club à Saint-Germain-des-Prés, guitariste, chanteur, dessinateur, peintre, proche de maintes célébrités, tels Picasso ou Giacometti, et compagnon d’Yvette Chauviré. Un prodigieux parcours également présenté dans un autre ouvrage de Gérard Gartner paraissant en même temps que celui-ci et consacré à Sept plasticiens précurseurs tsiganes. Dans tous les cas, une approche non conventionnelle de l’art, des milieux et des courants artistiques, une course décapante après la vérité profonde des êtres et des choses. »

Extrait de l’émission  » c’est mieux le matin  » 

Presse ( cliquez sur une photo pour faire apparaitre la galerie) 

Le Berry Républicain . 12 mars 2007

Le Berry Républicain DEC 2006

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